Circulaire titre de transport 2020-2021

Les enseignants, agents publics de l’Etat, peuvent se faire indemniser des frais de déplacement : prise en charge partielle des titres d’abonnement correspondant aux déplacements effectués entre sa résidence habituelle et son lieu de travail

La part à la charge par le Rectorat, employeur des enseignants agents publics, ne peut excéder 86, 16 €/mois

C’est à que le Rectorat peut vous indemniser pour :

✓ Les cartes et abonnement annuels, mensuels ou hebdomadaires, ou à renouvellement tacite, à nombre de voyages illimités souscrits auprès d’entreprises de transport
✓ Les abonnements à un service public de location de vélos.

La circulaire est ci-dessous et sur le PIA :

Le document à remplir est ci-dessous et sur le PIA :

Pour les usagers du TAG (Grenoble) voir ci-dessous et sur le PIA :

Demande d’autorisation de cumul d’activités

Par définition l’enseignant, agent public de l’État, est censé se dévouer à son travail et ne pas cumuler d’activités professionnelles en plus. Toutefois, ‘dans la vraie vie’ …

L’administration dans certaines conditions (temps incomplet, pour produire des « œuvres de l’esprit », pour pratiquer « des activités à caractère artistique », etc …) l’administration peut accepter une cumul :

  • expertise ou consultation,
  • Enseignement ou formation ;
  • Activité à caractère sportif ou culturel, y compris encadrement et animation dans les domaines sportif,
  • Activités agricoles
  • Activité de conjoint collaborateur
  • Activités agricoles dans une exploitation non constituée en société ou constituée sous forme de société civile ou commerciale ;
  • Activité de conjoint collaborateur dans une entreprise artisanale ou commerciale
  • Aide à domicile à un ascendant, un descendant, son conjoint, à son partenaire lié par un pacte civil de solidarité ou son concubin, permettant au fonctionnaire de percevoir, le cas échéant, les allocations afférentes à cette aide ;
  • Travaux de peu d’importance réalisés chez les particuliers ;
  • Activité d’intérêt général auprès d’une personne publique ou privée à but non lucratif ;
  • Mission d’intérêt public de coopération internationale ou auprès d’un organisme d’intérêt général à caractère international ou d’un Etat étranger, pour une durée limitée ;
  • Dans le cadre d’une activité exercée sous le régime de l’auto-entreprise

La circulaire est téléchargeable ci-dessous et sur le PIA

Pour une demande de cumul le document est ci-dessous et sur le PIA :

Si vous êtes en temps incomplet le document est ci-dessous et sur le PIA

Pour créer un reprendre une entreprise dans le cadre d’un cumul, le document est ci-dessous et sur le PIA

Pour poursuivre votre activité bénévole ou professionnelle déjà engagée, le document est ci-dessous et sur le PIA

Certifications complémentaires

Elles concernent les enseignants du 1er et 2d degré qui souhaitent acquérir, valider, des compétences dans certains domaines :

  1. Français langue seconde : Ce secteur concerne l’enseignement du français par des enseignants des premier et second degrés dans les unités pédagogiques pour élèves allophones arrivants (UPE2A). 4 options sont possibles :

Cinéma et audiovisuel
Danse
Histoire de l’art
Théâtre

2. Enseignement d’une discipline non linguistique en langue étrangère au sein des sections européennes et de langues orientales des collèges et lycées, des sections binationales et de tout autre dispositif spécifique ou contexte (classe Emile à l’école ou au collège par exemple) où l’enseignement d’une discipline non linguistique se fait en langue étrangère.

3. Enseignement en langue des signes française : enseignants qui souhaitent faire reconnaître leur aptitude à intervenir en langue des signes française (LSF), dans le cadre de l’enseignement de la ou des disciplines pour lesquelles ils sont qualifiés par leur concours. Ces enseignants n’auront pas en revanche vocation à dispenser un enseignement de la LSF, enseignement pour lequel un Capes a été créé à la session 2010

Pour les enseignants du second degré, la certification « Langues et cultures de l’antiquité » avec 2 options :

Latin
Grec

Inscription du lundi 21 septembre 2020 10h00 au mercredi 21 octobre 2020 17h00

Documents pour la rentrée 2020

Comme chaque année, le Rectorat précise ses attentes afin que les enseignants puissent être convenablement installé dans les établissements.

Il faut retenir :

Les maitres auxiliaires (en CDI ou non), les enseignants en stage de validation ainsi que les enseignants en contrat définitif + les fonctionnaires changeant d’établissement (mutation, nouvelle affectation) doivent signer le document « procès verbal d’installation » en date du 1er septembre

Voir le résumé ci-dessous

Pour les suppléants (MA), les pièces à fournir :

Si vous avez des enfants à charge, vous pouvez obtenir le supplément familial de traitement (SFT) en remplissant ce formulaire :

L’administration, lorsque les documents sont envoyés à temps, est capable de verser le traitement (=salaire) au minimum 30 jours avant le jour de paie

Situations particulières :

. les enseignants affectés sur un service protégé

. les heures de pondération :

Un rappel intéressant sur les obligations de service et la réalisations des ventilations de service (dont les pondérations) :

Pré-rentrée le 31 août selon les règles (ou pas) ?

La pré-rentrée des enseignants est le lundi 31 août 2020.

Chers collègues,

Suite à cette année particulièrement éprouvante, nous avons tous bien mérité nos vacances. Cependant, certains directeurs/directrices ont décidé que la prérentrée aurait lieu le 28 voire le 27 août.
Les raisons ?
Accueillir les élèves dès le lundi 31 août au lieu du mardi 1 septembre (calendrier officiel de l’Education nationale) ou avoir plus de temps pour accomplir des tâches administratives.

Est-ce légal ?

Pour que le calendrier scolaire soit modifié, il faut que, notre employeur, le rectorat donne son accord. A défaut les enseignants viendront bénévolement, à leurs risques et périls …

Quelles compensations pour les enseignants ?

Puisque les agents perdent un ou deux jours de vacances, ils peuvent légalement demander des HSE ou à avoir un ou deux jours de congés accolés à d’autres vacances.

Si vous êtes en désaccord avec la suppression de jours de vacances, n’hésitez pas à le faire savoir à votre direction et à notre syndicat. Dans notre académie, des directions ont dû renoncer car les équipes enseignantes s’étaient mobilisées pour défendre leurs vacances bien méritées !

Bonnes vacances à vous toutes et à vous tous,
Profitez en bien,

Christophe Derycke

Secrétaire académique

Snep-Unsa

CCMA mutation rentrée 2020, notre compte rendu

Toujours des écarts entre l’ordre des priorités et les avis finalement rendus.

La commission officielle pour les demandes de mutation en prévision de la rentrée 2020 s’est déroulée cet après-midi en visio-conférence sous la direction de M. Jaillet, DRH et Mme Chaillan, directrice de la division pour le personnel des établissements d’enseignement privés sous contrat au Rectorat de Grenoble.

Débutée au alentour de 14h, elle s’est achevée vers 20h, le temps pris devrait permettre de s’assurer que le mouvement de l’emploi est réalisé entièrement selon les règles officielles de l’éducation nationale. Les demandes étudiées étaient celles des fonctionnaires, des enseignants en contrat définitif et des enseignants lauréats des concours 2019.

Mickaël DESBOIS et Jean-Louis CLOT élus CCMA pour le syndicat Snep-UNSA étaient présent à cette commission avec 27 autres personnes, représentants d’autres syndicats de maitres, syndicat de directeurs et syndicat d’inspecteurs. Cette commission a pour but de proposer à la Rectrice un nom d’enseignant par emploi aux directeurs des établissements concernés. À l’issue de cette CCMA, les directeurs ont quinze jours pour éventuellement refuser une proposition de la Rectrice.

Pour cette année, 409 déclarations d’intentions de muter ont été enregistrées avec 708 postes susceptibles d’êtres vacants et 1416 postes vacants. 93 candidatures proviennent d’autres académies.

L’ordre des priorités fixées réglementairement n’a pas toujours été pris en compte. Les enjeux de directeurs et de l’administration l’emportant parfois. Nous vous informons de la position du DRH sur certaines situations pour lesquelles nous l’avons interpellé sans pour autant obtenir gain de cause. Ces informations sont intéressantes à connaitre pour vos prochaines mutations afin de vous donner les meilleurs chances de réussite.

Candidater d’abord sur les emplois vacants

Nous le répétons chaque année, il vaut mieux « tenir que courir » : compter sur un jeu de « chaise musicale » est compliqué à prévoir.

Mutation qui divise un poste

Les demandes de mutation qui couperaient votre poste actuel en deux ne seraient pas honorées. Par exemple, un professeur à 18h dans un établissement qui demanderait 9h dans un autre établissement tout en restant sur 9h dans l’établissement actuel.

Le DRH ainsi que les organisations de directeurs et un des inspecteurs présents n’y sont pas favorables pour plusieurs raisons :

  • assurer, selon eux, une continuité pédagogique auprès des élèves,
  • conserver une « équipe pédagogique »
  • ne pas morceler les emplois du temps afin ne pas compliquer la tâche des directeurs dans leur construction.

Nous ne pouvons être d’accord avec ces enjeux qui conduisent à éloigner des enseignants de leurs familles, à leur faire parcourir des dizaines (ou plus) de kilomètres par jour pour aller travailler, à payer des frais de garde pour leurs enfants, etc …

Les établissements scolaires sont rarement situés en zone isolée où le prix des loyer et du terrain est modéré. Les salaires des enseignants, surtout ceux des MA (20% de l’effectif) ne permettent pas se loger décemment.

Notre conseil :

Si vous souhaitez muter, nous vous conseillons de choisir un poste qui n’impacterait pas votre poste actuel ou alors qui le libérerait totalement.

Ordre de priorité des vœux

Les vœux sont honorés par ordre de priorité des souhaits. Par exemple, deux enseignants ayants postulés sur le même poste, l’enseignant retenu par l’administration sera celui qui a placé ce poste en vœux n°1, quand bien même il aurait moins d’ancienneté. 

Le DRH semble s’inspirer de la procédure d’AFFELNET ou POST-BAC et non du texte officiel tel que nous pouvons le lire au code de l’éducation. Cela conduit à pénaliser les collègues non-satisfaits sur le premier vœux. Cet écart entre l’ordre des priorités et l’avis formulé, ne convient pas, nous demanderons donc un retour à la règle explicitement prévue au code de l’éducation (R914-77)

Changement de matière

Si vous souhaitez muter dans une matière différente, demandez toujours en premier lieu l’accord de votre inspecteur. Après étude de vos diplômes et compétences, c’est le seul habilité à autoriser auprès du Rectorat votre transfert. Ensuite viendra la procédure des priorités classique, vous ne serez pas plus ou moins bien classé que les autres dans cette nouvelle matière.

Impact avec le mouvement de l’emploi pour les établissements publics

Les demandes de mutation, d’affectation des fonctionnaires des établissements publics étant traitées avant celles des enseignants (fonctionnaires et contrats définitifs) des établissements privés sous contrat alors, nous avons pu observer que l’administration maintenait en fonction pour 2020 une fonctionnaire en perte d’heures dans un établissement privé sous contrat au détriment d’une enseignante en contrat définitif elle aussi en perte de contrat. Ceci en contradiction avec ce qui est prévu par voie de circulaire ministérielle. (tant mieux pour la collègues fonctionnaire qui serait payée à 100% pour un temps incomplet).

Tension sur certaines matières et intérêts à postuler au CAFEP / CAER

Nous relevons, toujours, une tension sur les demandes de mutation en Documentation et en EPS car les postes comportent peu d’heures pour beaucoup de demandes. Dans ces matières, il vous faudra être patients. Selon votre stratégie, posez-vous la question du concours CAFEP (eps et doc) ou le CAER (eps et doc) plutôt que le CAPEPS ou le CAPES DOC du public.

La publication des mouvements se fera, jeudi 11 juin sur le serveur MOUVEMENT sur lequel vous avez postulé.

La deuxième CCMA sur le mouvement est prévue pour le 8 juillet et s’intéressera aux lauréats des concours 2020 (emplois « berceaux ») et aux Maitres Auxiliaires en CDI (qui pourront postuler sur le serveur du Rectorat).

Mutation 2020, début des opérations officieuses

Le calendrier de l’emploi est connu, l’instance officielle (la CCMA) est programmée le 11 juin au Rectorat. Notre syndicat et ses élus CCMA travaillent avec loyauté par rapport aux collègues dans le cadre des règles officielles.

Si vous avez participé au mouvement pour l’emploi, une instance officieuse : CAE (Commission Académique de l’Emploi) vous a sans doute envoyé des informations sur ce qu’elle souhaite au regard de ses enjeux à elle. Cela ne correspond pas forcement à vos enjeux, à vos souhaits, à ce que prévoit la loi et les règles.

Chaque année, il y a des soucis sérieux ou moins sérieux. Par exemple l’année dernière tel fils du directeur, placé artificiellement en « perte d’heures » est passé devant tous les autres candidats pour un autre poste.

Pourtant cette même CAE a pour règle de n’attribuer une haute priorité que pour la quotité manquante et pas pour tout. Mais, fils de directeur …

Ou alors cette agrégée avec une certaine ancienneté de service, donc en priorité haute qui souhaitait muter en lycée … et bien non un jeune certifié a été placée par la CAE. Il se trouve qu’une élue CCMA exerce au collège de cette grande agglomération et qu’elle président de la « sous commission de l’emploi ». Mélange des genres, confusions des rôles, il est difficile d’avoir confiance dans ce contexte.

Bref, vous vous rappelons que la CCMA (Commissions Consultatives Mixtes) est la seule compétente pour faire des propositions aux professeurs et directeurs. Elle se tiendra le 11 juin prochain et nous seront bien présents.

N’hésitez pas à interroger vous-même le rectorat sur le respect des priorités, la prise de compte de vos vœux, etc …

Le SNEP-UNSA disposant des éléments officiels peut vous aider à décoder, comprendre et éventuellement dénoncer les abus et problème auprès du Rectorat.

Tenez-nous au courant, nous vous aiderons d’ici au 11 juin.

mickael.desbois@snep-unsa.fr

jl.clot@snep-unsa.fr

Audience 6 Mai – Rectorat

Ce mercredi 6 mai, le Rectorat nous a reçus en visioconférence pour faire un état des lieux de la situation actuelle particulière et des nouveautés depuis 2 semaines environ. En présence de deux autres syndicats, le DRH du Rectorat et la directrice de la division privée répondaient à nos questions.
Les conditions de reprise et de réouverture sont établies dans la circulaire publiée le 4 mai et les protocoles sanitaires pour la réouverture pour les écoles et celui pour les collèges et lycées dans leurs versions définitives.

Vous trouverez dans ces publications toutes les informations concernant votre établissement et votre profil.

Voilà les points particuliers que nous avons abordés :

Reprise des enseignants

Selon les propos de la Rectrice, une grande souplesse devra être accordée avec les enseignants qui ont peur de reprendre. Le chef d’établissement doit rassurer les enseignants pour qu’ils reviennent en démontrant que le protocole sanitaire est respecté.
Les enseignants qui souhaitent reprendre malgré une faiblesse ou un souci de santé peuvent reprendre de plein droit.

Si vous êtes considéré comme fragile, physiquement ou psychologiquement, seul un certificat médical du médecin traitant pourra valoir pour autorisation d’absence. Vous devrez fournir ce certificat au chef d’établissement qui le transférera au Rectorat. Un accusé de remise de document sera alors établi rapidement qui vaudra autorisation d’absence. Cette méthode sera bien plus rapide.
Si vous habitez avec un proche fragile, une personne vulnérable, vous devez procéder de la même manière, en commençant par une visite chez votre médecin traitant.
Le Rectorat a mis en place une cellule de soutien psycho-sociale, toutes les informations et les contacts par départements sont ici.

Selon les textes officiels les ASA pour garde d’enfants sont encore valables jusqu’au 2 juin. Pour la suite, les annonces sont pour l’instant plus restrictives comme pour tous les salariés. 
Dans certains départements, des DASEN et des IEN tentent d’imposer des procédures tirées de l’hypothèse mentionnée par le Premier ministre concernant une « priorité pour les enfants d’enseignants.» Celle-ci ne s’est pour l’instant pas concrétisée dans les textes.  En effet pour l’heure, la circulaire du ministère du 4/05/20 sur la « reprise”, définit comme suit les élèves prioritaires. 
« Des groupes multi-niveaux peuvent être constitués pour scolariser des élèves prioritaires dont les cours n’ont pas repris et correspondant aux catégories suivantes » :

  • les élèves en situation de handicap ;
  • les élèves décrocheurs ou en risque de décrochage ;
  • les enfants des personnels indispensables à la gestion de la crise sanitaire et à la continuité de la vie de la Nation, définis par la ligne directrice de gestion du 13/03/2020 publiée par le ministère de la santé. A ce jour, les enfants d’enseignants n’y sont pas mentionnés. 
  • Dans la mesure du possible, il est également tenu compte des élèves relevant d’une même fratrie.

Dès lors que les conditions sanitaires sont réunies, si vous n’avez pas d’autorisation d’absence, vous ne pouvez refuser de reprendre le travail ou de vous rendre à une réunion pédagogique par exemple.

Réouverture des établissements

Les directeurs peuvent joindre une cellule d’écoute du Rectorat mise à leur disposition pour les aider à la réouverture, ils ont tous reçu ce jour un mail avec les coordonnées.

Votre chef d’établissement n’a pas de document spécifique à produire mais il est responsable de la bonne mise en œuvre de ce protocole. Si les conditions ne sont pas réunies, il a une obligation d’alerte du Rectorat qui l’aidera dans ses démarches. Si les enseignants, les personnels ou les parents estiment que les conditions du protocole ne sont pas respectées ou réunies, ils doivent dans un premier temps alerter le chef d’établissement (nous vous conseillons par écrit), pour qu’il lève cette problématique. Si rien n’est fait malgré l’alerte, les enseignants, les personnels ou les parents peuvent contacter le Rectorat qui se mettra en contact avec le directeur. Le Rectorat assure qu’il fera ce qu’il faut pour protéger ses personnels et les jeunes.

L’instance de dialogue locale (CSE : Comité Social et Économique) peut produire des avis concernant la mise en place des protocoles. S’il y a des doutes sur la bonne mise en œuvre du protocole, le compte rendu du CSE vaudra pour alerte auprès du chef d’établissement et auprès du rectorat si rien n’est modifié. Certains CSE se sont réunis en AG extraordinaire à ce propos pour alerter sur l’organisation de leur établissement qui ne fait rien pour se préparer dès maintenant. Cela peut donc être anticipé sans attendre l’ouverture « à risque » de votre établissement.

Les colis contenant le matériel sanitaire sont en cours de livraison dans les différents établissements du premier et du second degré. L’ensemble du matériel est fourni par l’Etat, pour les enseignants et le personnel de droit privé (personnel OGEC si vous êtes dans un établissement sous contrat dit parfois « catholique »).

Travail en présentiel et en distanciel

La Rectrice confirme encore une fois qu’il n’y aura pas d’alourdissement de l’obligation de service. En clair, vous devez fournir le même temps de travail qu’habituellement.
Par exemple, pour un temps complet de 18h/18, si l’organisation de votre établissement prévoit de vous faire travailler 9h en présentiel, vous aurez 9h à prévoir en distanciel. Ou encore une semaine à 18h en présentiel, vous n’aurez pas de distanciel à prévoir.

Pour les moments passés en classe, les enseignants devront désinfecter les objets qu’ils auront touchés avant de quitter la salle avec le matériel fourni par l’établissement : chaise, bureau, interrupteurs, poignées de porte, clavier et souris par exemple. Ceci par respect pour le collègue qui suivra dans la même salle.
Il est conseillé que les élèves ne participent pas à ces tâches pour leur éviter de se déplacer et de toucher des zones qui auraient été contaminées par d’autres.

Pour les AVS et AESH, le travail de proximité pourra reprendre en respectant toutes les mesures de distanciation. Ils et elles pourront évidement continuer leur travail d’aide aux devoirs à distance.

En école primaire

Le port du masque sera prévu pour les élèves malgré ce qui avait été annoncé il y a quelques temps.
Le matériel pédagogique est difficile à utiliser dans de telles conditions. Un groupe de travail est en pleine production de préconisations, fiches pédagogiques, pistes pour de nouvelles manières de faire en cette période.

Examens des élèves

Les examens sont en contrôle continu mais les conditions restent floues notamment pour les CCF. Les inspecteurs sont pour l’instant dans l’accompagnement de cette rentrée. Ils travailleront prochainement sur les examens. Ils attendent aussi les directives du service des examens et concours du ministère, eux-mêmes sous la responsabilité du ministre.

Dans tous les cas, les appréciations de cette dernière période serviront aux jurys de délibération des examens pour l’attribution des diplômes. Il est donc important de fournir une évaluation juste et détaillée de l’engagement de l’élève sur toute l’année et sur cette période.

Classes de BTS

Les élèves en BTS ont de grosses périodes de stage en entreprise qui donnent lieu à des évaluations pour l’examen. La plupart des entreprises refusent la reprise pour les stagiaires. Toutes les conventions sont annulées par les inspecteurs. Eux-mêmes donneront plus d’informations plus tard car ils n’ont aucune indication de la part du service des examens. Encore une fois, ce sont les appréciations qui primeront pour le jury.

Les cours devant s’arrêter à la mi-mai, les jeunes et leurs parents ont prévu depuis longtemps la fin de location de logement étudiant. Qu’en est-il de la continuité des cours à la fois en présentiel et en distanciel ? La question sera relayée aux personnes compétentes car aucune discussion n’a eu lieu à ce sujet.

Concours des enseignants

Les concours internes dont les oraux d’admission qui n’ont pu avoir lieu sont transformés en écrits au mois de juin ou début juillet 2020. Ce sera donc un écrit d’admission. Un oral sera tout de même prévu en fin d’année de stage pour évaluer les personnalités de chacun qui ne peuvent l’être lors d’un simple écrit.

Pour les professeurs stagiaires, l’observation sur le terrain de fin d’année n’est pas possible. La titularisation définitive se basera sur les 3 avis uniquement et aura lieu au mois de juillet s’il n’y a pas de souci particulier. Si les avis révèlent une fragilité, une phase d’observation supplémentaire aura lieu entre septembre et décembre avec un effet rétroactif pour la titularisation au 1er septembre si l’ensemble est validé.

Salaires et payes

Les gestionnaires vont pouvoir revenir sur leurs logiciels spécifiques au Rectorat, pour ceux qui pourront reprendre en présentiel. Les régularisations vont donc commencer à partir du 11 mai. Si vous aviez des soucis particuliers, veuillez patienter encore un peu, le temps qu’ils mettent à jour toutes les informations qu’ils vont découvrir.


Rappel des documents évoqués utiles :

CHSCT académique au Rectorat puis audience informelle au sujet de la possible reprise progressive des cours à compter du 11 mai

Le matin, présidé par la Rectrice, se tenait le CHSCT (comité d’hygiène de sécurité et des conditions de travail) du Rectorat, présidé par un représentant de l’UNSA.

La Rectrice « veut avoir une vision très claire de la préparation du déconfinement car elle ne donnera pas de date couperet d’ouverture et assume le fait que si on n’est pas prêt, on n’ouvre pas« .
Sa priorité reste la santé des agents.

Comme la veille au ministère, les questions portaient sur :

le guide pour les bonnes pratiques en matière de télétravail, avec son corolaire : le droit à la déconnexion,

l’action sociale académique pour les personnels qui en ont besoin,

la possibilité de contacter l’un des membre de l’équipe RH de proximité, en effet durant le confinement des collègues murissent des projets professionnels comme une réorientation

Puis nous avons appuyé les conditions indispensables afin d’envisager une reprise.

Le prochain comité d’hygiène et de sécurité et des conditions de travail se tiendrait le 6 mai.

L’après midi, pour nous et des organisations qui ne siègent pas en CHSCT nous avons eu un échange informelle avec le DRH toujours en visio-conférence.

Visio conférence en présence du DRH M. JAILLET et Mme CHAILLAN (cheffe de division de la DEP) suite au CHSCTA (Académique)

Nous avons porté notre position telle que déjà exprimée par les syndicats réunis en intersyndical (voir ICI ).

La Rectrice confirme la réouverture progressive des établissements avec un plan de déconfinement qui sera proposé à la fin du mois.

Ce plan se base sur le cadre national, le Rectorat ajoute ses prérogatives et les directrices et directeurs pourront prendre des mesures en fonction des circonstances locales.

Les conditions de reprise sont en cours de rédaction dans un document qui sera à destination des chefs d’établissements du public des directeurs du privé sous contrat de tous les enseignants et personnels, des élèves et des parents. Il détaillera entre autres la préparation des établissements avant réouverture, la distanciation, l’hygiène, les locaux, le matériel de protection, les affichages, les conseils aux enseignants, les conseils aux parents, etc…

Si l’ensemble de ces conditions ne sont pas réunies, la Rectrice prendra la décision de ne pas rouvrir l’établissement. Elle a rappelé être responsable de la sécurité des personnels (enseignants des établissements privés sous contrat) et des élèves.

Elle a également indiqué que chacun devait prendre un petit temps de repos nécessaire.

Le rectorat travail tous les jours en consultation avec différents partenaires :

  • La Région et les conseils départementaux
  • Les inspecteurs et les chefs d’établissements
  • Un groupe de travail sur les risques psycho-sociaux
  • Un groupe de travail recherche avec des chercheurs de l’université de Grenoble sur le domaine de l’hygiène.

Avec toutes ces activités nouvelles qui prennent du temps au personnel du Rectorat, les avancements seront décalés avec effet rétroactif. Ils traitent environ 400 mails par jour en ce moment. Par contre, le calendrier du mouvement des maitre est maintenu car prioritaire pour organiser l’année scolaire suivante.

Concrètement, la reprise des cours serait échelonnée sur trois semaines en fonction des classes. Les classes seraient en demi-groupe, pas plus de 15 élèves par classe.

Le but n’est pas de finir le programme. Il n’y aura pas de double travail demandé aux enseignants. Certains établissements envisagent par exemple de demander aux professeurs de réaliser 1 semaine en classe puis l’autre semaine à distance. Tout est envisageable, il faut trouver de nouvelles manières de travailler tout en respectant son temps de travail habituel.

Pour les établissements privés sous contrat, il a été demandé si le matériel de protection est à la charge de l’Etat ou de l’établissement.
En effet, il nous parait normal que ce soit à l’Etat puisque les enseignants sont des agents publics gérés administrativement et financièrement par l’Etat et que le directeur représente la Rectrice auprès d’eux.

Chacun des établissements devra travailler à nouveau sur les notions d’hygiène, pour ses locaux mais également avec les élèves. Le protocole que nous remettra le Rectorat avant la reprise précisera en détails, allant jusqu’à des formations du personnel d’entretien pour adopter de nouvelles pratiques de nettoyage.

Plus de détails ? nous contacter

mickael.desbois@snep-unsa.fr

jean-louis.clot@snep-unsa.fr

Comme le 24 avril, le syndicat, pour ses adhérents, proposera une visioconférence, probablement le 6 mai lorsque se seront tenus les instances officielles

CCMA du 15 avril, notre compte rendu

La CCMA concernant les demandes de formations des maitres pour l’année scolaire 2020/2021 s’est déroulé par visioconférence le mercredi 15 avril 2020.

41 collègues, enseignant-es de l’académie ont fait des demandes de formations, 3 personnes du premier degré, les autres dans le second degré.

22 personnes demande une formation pour préparer le concours de l’agrégation.

Parmi les demandes initiales, quatre personnes ont annulées leur demande de formation puisqu’elles ont eu des propositions de services à temps complet.

Les 15 mois ainsi libérés sont proposés à quatre enseignants qui souhaitent présenter à nouveau le concours de l’agrégation.

Une personne a modifié sa demande pour effectuer sa formation sur 2 mois pleins plutôt que de répartir sa formation sur toute l’année. La commission a validée cette modification.

Plus de détails ? nous contacter

mickael.desbois@snep-unsa.fr

jean-louis.clot@snep-unsa.fr