Vie chère : indemnité de résidence élargie à 120 communes de Haute-Savoie

Indemnité de résidence élargie ! Une nouvelle victoire de l’UNSA mais encore des exclus !

Suite à nos actions le Ministre de la Fonction publique avait décidé en début d’année scolaire d’octroyer une IR de 3% (taux le plus haut prévu par la loi) à 61 communes de l’Ain et de la Haute-Savoie, soit 51 communes dans notre département.

L’Unsa ne s’en est pas contentée et a continué ses actions. Son opiniâtreté et sa force de conviction ont encore payé et c’est maintenant, selon l’info relayée par le Dauphiné libéré, 120 communes qui en bénéficient.

Voir le décret sur Légifrance : https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000048556224

Suite à la première annonce, nous avons relancé une deuxième pétition, alerté les élus et mis à disposition de tous des modèles de courrier pour demander le soutien de vos maires.

Les retours des élus ont été positifs, tous ceux qui nous ont contactés nous ont apporté leur soutien (ce qui n’était pas le cas en 2022) et certains nous ont même demandé plus d’informations pour porter le message auprès des décideurs.

Vous trouverez en bas de page quelques réponses d’élus parmi ceux reçus.

C’est évidemment une bonne nouvelle mais certains collègues sont, à notre sens, encore injustement exclus de cette mesure et nous continuerons à lutter pour eux. (l’action continue : https://ac-grenoble-avec-le-snep-unsa.fr/?p=1481 )

De plus, cela n’enlève pas l’absolue nécessité d’une revalorisation conséquente, rapide et pour tous les agents de la valeur du point d’indice.

Notre salaire mérite d’être reclassé à la hauteur de notre rôle social et de notre investissement.

Lire aussi : 22% de perte de pouvoir d’achat depuis 2000 liées au gel du point : https://www.unsa-education.com/article-/24-de-perte-de-pouvoir-dachat-depuis-2000-liees-au-gel-du-point/

C’est décidé, j’adhère  pour un syndicat opiniâtre, qui propose et obtient !

1 mois d’IR c’est plus ou moins le coût annuel d’une adhésion après déduction des 66% de crédit d’impôt

Nouvelle liste pour la Haute-Savoie, source Dauphiné Libérée

Abondance

Allinges

Allonzier-la-Caille

Amancy

Ambilly

Annecy

Annemasse

Anthy-sur-Léman

Archamps

Arenthon

Arthaz-Pont-Notre-Dame

Argonay

Armoy

Ayze

Boège

Beaumont

Bonne

Bonneville

Bossey

Chamonix-Mont-Blanc

Charvonnex

Châtel

Châtillon-sur-Cluses

Chavanod

Chevaline

Chevrier

Cluses

Collonges-sous-Salève

Contamine-sur-Arve

Combloux

Cordon

Cornier

Cranves-Sales

Cruseilles

Cuvat

Demi-Quartier

Domancy

Doussard

Duingt

Essert-Romand

Etaux

Etrembrières

Epagny-Metz-Tessy

Évian-les-Bains

Excenevex

Faucigny

Feigères

Fillière

Fillinges

Gaillard

Juvigny

Lathuile

La Balme-de-Sillingy

La Chapelle-d’Abondance

La Clusaz

La Côte-d’Arbroz

La Roche-sur-Foron

Le Grand-Bornand

Les Gets

Les Contamines-Montjoie

Les Houches

Lovagny

Lucinges

Lugrin

Machilly

Marcellaz

Marignier

Marin

Margencel

Marnaz

Maxilly-sur-Léman

Megève

Monnetier-Mornex

Montriond

Morillon

Morzine

Nangy

Nâves-Parmelan

Neuvecelle

Neydens

Passy

Peillonnex

Pers-Jussy

Poisy

Praz-sur-Arly

Présilly

Publier

Reignier-Esery

Rumilly

Saint-André-de-Boège

Saint-Cergues

Saint-Gervais-les-Bains

Saint-Jean-de-Tholome

Saint-Jorioz

Saint-Julien-en-Genevois

Saint-Laurent

Saint-Pierre-en-Faucigny

Saint

Sixt

Sales

Sallanches

Samoëns

Scientrier

Sciez

Scionzier

Sevrier

Sillingy

Thonon-les-Bains

Thyez

Valleiry

Veigy-Foncenex

Verchaix

Vétraz-Monthoux

Villaz

Ville-en-Sallaz

Ville-la-Grand

Villy-le-Pelloux

Viry

Viuz-en-Sallaz

Vougy

Vulbens

Quelques réponses d’élus

  • Loic Hervé : Vice président du Sénat

Monsieur le Secrétaire,

Par courriel en date du 9 octobre 2023, vous m’avezinterpellé à propos du périmètre géographique retenu par le Gouvernement pour l’application de l’indemnité de résidence pour les agents des trois Fonctions Publiques.

En effet, seules 62 communes du département de la Haute-Savoie et de l’Ain ont été retenues par les services du Ministère de la Transformation et de la Fonction Publique comme étant celles connaissant les plus fortes tensions sur le logement, sur la base du classement de la loi « Pinel ».

Bien que cette annonce soit de bon augure, je comprends votre désarroi face à l’absence de reconnaissance de l’ensemble des communes du Département en cette qualité. J’avais immédiatement fait part à Monsieur Stanislas GUERINI, Ministre de la Transformation et de la Fonction Publique, des difficultés que posait cette disparité entre les communes.

Bien entendu, lors de sa visite, j’ai indiqué au Ministre, que le coût de la vie était important sur l’ensemble de notre département.

Je demeure donc vigilant sur cette question pour que soit réexaminée la cartographie des communes bénéficiaires.

Bien cordialement,

Loïc HERVÉ
Sénateur de la Haute-Savoie
Vice-président du Sénat

  • Xavier ROSEREN, député

Monsieur le Secrétaire départemental, 

Vous avez souhaité attirer mon attention sur l’annonce relative à l’indemnité de vie chère, et je vous en remercie.

Lors de sa venue en Haute-Savoie, Monsieur Stanislas Guérini, ministre de la Transformation et de la Fonction publiques, a annoncé la mise en place d’une indemnité de résidence pour les fonctionnaires qui travaillent dans 62 communes de l’Ain et de la Haute-Savoie. 

Cette proposition répond à de nombreuses demandes des élus depuis plusieurs années. Il s’agit d’une première avancée, toutefois, certaines autres communes devraient être concernées par le dispositif. 

Je comprends pleinement votre interrogation puisque les difficultés rencontrées par les fonctionnaires des communes de Passy et Sallanches, par exemple, sont sensiblement les mêmes. Ainsi, dès la publication de la liste des communes concernées, j’ai alerté le préfet et le ministre sur la nécessité de revoir la carte afin d’avoir un zonage plus équitable.

Bien cordialement, 

Xavier ROSEREN

Député de Haute-Savoie

  • Cyril Pellevat, sénateur (message de son assistante)

Monsieur le Secrétaire départemental,

Bonjour,

En effet, Monsieur Pellevat s’est lui aussi étonné de l’absence de certaines communes dans le périmètre de la prime. Toutes les communes où le prix du m2 dépasse de 25% la moyenne nationale devraient être inclues, ce qui n’est pas le cas.

Ce point a été porté à l’attention du ministre qui s’est dit ouvert à l’idée d’une révision du périmètre.

Nous sommes en attente d’un rendez-vous avec le ministère du logement à ce sujet. Nous reviendrons donc vers vous dès que nous aurons davantage d’information à vous transmettre.

Cordialement,

  • Virginie Duby-Muller, députée

Bonjour Monsieur, 

Nous vous remercions pour votre courrier.

La cartographie concernant l’indemnité de résidence a été initialement élaborée sur la base de la loi ALur. Toutefois, lors de sa venue, et face aux nombreuses questions et remarques sur le sujet, M. GUERINI s’est dit ouvert à la retravailler. 

Soyez assuré que Mme DUBY-MULLER reste en lien avec M. Le Ministre et son cabinet pour faire avancer les discussions en ce sens. 

Restant à votre disposition pour toute question, 

Très cordialement, 

Célia NIESSEN
Collaboratrice de Mme Virginie DUBY-MULLER

  • Communauté de communes du Haut-Chablais

Bonjour,

Le Bureau de la Communauté de Communes du Haut-Chablais a étudié ce matin votre demande d’intervention au sujet de la rectification de la liste des communes éligibles à l’indemnité de résidence pour les fonctionnaires.

Le Bureau a demandé l’envoi d’un courrier aux parlementaires de la Haute-Savoie afin que soit rapidement examiné un élargissement de ces communes éligibles à cette indemnité non seulement pour les agents d’État mais aussi pour les agents de la fonction publique territoriale et ceci dans un esprit de cohérence et afin d’éviter les effets de concurrence qui pourraient provenir du découpage actuel.

Je vous tiendrais au courant des suites données par nos parlementaires en espérant une rectification dès 2024 de ce découpage qui ne tient pas compte des réalités locales.

Cordialement.

  • Mairie de Peillonnex

Bonjour,

En réponse à votre courrier du 9 octobre 2023, nous vous informons avoir donné suite à votre demande auprès de Mme Sylviane NOEL, sénatrice de Haute-Savoie et M. GUERINI, ministre. Vous trouverez copie des courriers en attaché.

Vous en souhaitant bonne réception.

Cordialement,

Pour M. Le Maire,

  • Amancy
  • Sylviane Noêl, sénatrice

Bonsoir monsieur merci pour votre précieuse contribution 

Cordialement 

Envoyé de mon iPhone

Le 9 oct. 2023 à 11:36, UNSA Éducation 74 <74@unsa-education.org> a écrit :

 Madame la Sénatrice,

Dans un de vos courriers concernant l’indemnité de résidence dont nous avons eu connaissance, (ci-dessous)vous écriviez  » Cette mesure ne répondra pas à elle seule à la problématique de la fidélisation des agents sur notre territoire, mais elle constitue néanmoins une première étape dans la reconnaissance des difficultés de nos territoires qu’il convient de saluer.

Suite à cette annonce, vous avez été nombreux à me faire remonter des incohérences s’agissant notamment du périmètre géographique retenu pour l’application de cette mesure.

 En effet, si certaines communes situées en zone touristique ou frontalière sont concernées à juste titre par ce dispositif, d’autres en sont injustement écartées alors qu’elles sont tout autant confrontées à la cherté de la vie et aux difficultés liées au logement. Les effets de bord risquent ainsi d’être nombreux sans une correction rapide de ces anomalies. »

Nous partageons votre analyse.

Puis, vous signalez votre souhait d’interpeler le ministre. Nous vous adressons des synthèses, certes rapides, de nos analyses montrant que toutes les communes doivent bénéficier de l’IR, en espérant qu’elles vous permettent d’alerter les principaux décideurs, peut-être par une question au gouvernement.

Nous restons disponibles pour échanger à ce sujet.

Très cordialement,

Objet : Visite du Ministre de la Transformation et de la Fonction publique à Saint-Julien-en-Genevois : Mise en place d’une indemnité de résidence pour 61 communes de Haute-Savoie et de l’Ain

Madame la Présidente, Monsieur le Président,

Madame le Maire, Monsieur le Maire,

Cher(e) Collègue,

Le 28 septembre dernier, le Ministre de la Transformation et de la Fonction publique Stanislas GUERINI a annoncé l’octroi d’une indemnité de résidence aux agents des trois versants de la fonction publique dans 61 communes de la Haute-Savoie et de l’Ain. Cette mesure était attendue de tous depuis plus de 20 ans. 

Cette mesure ne répondra pas à elle seule à la problématique de la fidélisation des agents sur notre territoire mais elle constitue néanmoins une première étape dans la reconnaissance des difficultés de nos territoires qu’il convient de saluer.

Suite à cette annonce, vous avez été nombreux à me faire remonter des incohérences s’agissant notamment du périmètre géographique retenu pour l’application de cette mesure.

 En effet, si certaines communes situées en zone touristique ou frontalière sont concernées à juste titre par ce dispositif, d’autres en sont injustement écartées alors qu’elles sont tout autant confrontées à la cherté de la vie et aux difficultés liées au logement. Les effets de bord risquent ainsi d’être nombreux sans une correction rapide de ces anomalies. En outre, on peut légitimement s’interroger sur les difficultés d’application de ce dispositif s’agissant de personnels de services intercommunaux dont la totalité des communes de l’intercommunalité ne serait pas concernée par l’application de cette mesure.

Face à ces difficultés, j’invite tous les maires et présidents d’intercommunalités qui le souhaitent et qui se sentent concernés à me signaler ce défaut de classement. Cela me permettra d’argumenter et de me battre en faveur d’une réforme du dispositif de l’indemnité de résidence. Celle ci apparaît plus que jamais souhaitable car le dispositif actuel s’appuie sur un zonage qui date de l’après-guerre et ne correspond plus à la situation économique actuelle. 

En effet, les modalités d’attribution de l’indemnité de résidence (IR) sont actuellement fixées à l’article 9 du décret n° 85-1148 du 24 octobre 1985, qui prévoit que son montant est calculé en appliquant au traitement brut de l’agent un taux variable selon la zone territoriale dans laquelle est classée la commune où il exerce ses fonctions.

 La répartition actuelle des communes dans les trois zones de l’indemnité de résidence correspond aux zones territoriales d’abattement de salaires telles que déterminées par l’article 3 du décret n° 62-1263 du 30 octobre 1962, c’est-à-dire au classement opéré après-guerre par le ministère du travail pour instaurer une modulation géographique du salaire minimum national interprofessionnel en fonction du niveau du coût de la vie dans chaque localité de travail.

 L’augmentation de l’IR nécessiterait donc au préalable d’identifier des indicateurs objectifs et fiables permettant le cas échéant de modifier le zonage sur des bases incontestables afin de prévenir toute rupture d’égalité entre territoires. En effet, une revalorisation qui serait limitée à un seul territoire serait susceptible d’initier des effets reconventionnels (c’est exactement ce qui est le cas sur la Haute-Savoie) sans pour autant régler les difficultés posées par la vétusté du système.

 C’est l’objet des revendications que je ferai parvenir au Gouvernement avec votre appui.

 Vous remerciant pour votre collaboration à ce projet et restant naturellement à votre disposition,

 Je vous prie d’agréer, Madame le Maire, Monsieur le Maire, Madame la Présidente, Monsieur le Président, Cher(e) Collègue, l’expression de mes respectueuses salutations

Sylviane Noël

Se soumettre à la loi

Jeudi 30 novembre, Thierry Lambert, élu CCMA et Marc Durieux, Unsa Education m’ont accompagné auprès des services du rectorat : cabinet de la Rectrice, direction des ressources humaines et division de l’enseignement privé.

Au cours de nos échanges, nous avons abordé de nombreux points, notamment en nous appuyant sur le sondage réalisé auprès de nos adhérents et de leurs précieux commentaires.

Nous avons signalé aux services du rectorat que de nombreuses directions ne respectent pas l’obligation de la présence des symboles de la République (drapeaux, Déclaration des droits de l’homme et du citoyens) comme cela est prévu par l’article L.111-1-1 du Code de l’Education. Pourquoi cette attitude de directions d’établissements sous contrat avec l’Etat ? Ces établissements profitent pourtant de l’argent et des enseignants de l’Etat !

La réponse des autorités du rectorat est sans ambiguïté à ce sujet : « les établissements doivent se soumettre à la loi ». Un rappel à la loi doit être effectué par les services du rectorat.

Si d’ici fin janvier la loi n’est pas appliquée, n’hésitez pas à nous le faire savoir.

Nous avons également signalé que de nombreux enseignants du secondaire n’avaient pas été informés de la journée de formation sur la laïcité du mercredi 29 novembre par leur direction. Le rectorat a reconnu que cela était anormal.

En ce qui concerne les formations de Formiris, nous nous sommes faits l’écho des remontées des collègues adhérents qui pointent très souvent que les formations ne correspondent pas à leurs attentes tant sur le contenu que sur la forme. Nous avons demandé l’évaluation de ces formations Formiris comme cela est prévu par la convention passées entre le rectorat et l’organisme formateur. Nos interlocuteurs ont compris nos demandent et disent vouloir travailler sur ce sujet.

Une majorité d’adhérents nous a signalé l’opacité dans l’attribution des briques du Pacte. Nous avons aussi pointé des abus et la mauvaise ambiance qui peut naître dans certaines équipes. Théoriquement un tableau d’affichage devraient signaler les missions des briques et leurs objectifs sans forcément nommer les collègues. C’est ce qui se fait dans les établissements publics.

Pour pouvoir vous servir au mieux, nous avons rappeler que le rectorat a été condamné par le Tribunal Administratif car il ne nous communique pas certains documents administratifs. Nous avons relancé une nouvelle procédure car nous attendons toujours ces documents.

Thierry Lambert a pu aborder le fonctionnement des CCMA et demander l’application des règles établies par l’Administration.

Nous avons également évoqué les pré-prérentrées qui semblent devenir une habitude. Celles-ci ne peuvent se faire que s’il y a un réel objectif et en échange d’un jour de récupération pour les agents.

Nous avons enfin terminé cette réunion en demandant plus d’humanité dans certaines relations entre le rectorat et ses agents, notamment pour les départs à la retraite.

Christophe Derycke

Secrétaire académique du Snep-Unsa

Journée d’étude académique, « Laïcité, altérité et fraternité »

Le Rectorat invite les personnels de l’académie, le mercredi 29 novembre sur un thème d’actualité, en mélangeant des interventions et des temps d’échanges avec la salle

Pour s’inscrire, écrire à eavr@ac-grenoble.fr

Puis demander à son directeur un ordre de mission.

Voir programme ci-dessous :

Et maintenant ? L’indemnité de résidence pour tous !!!

Depuis des années, nous portons cette juste revendication. Un premier pas a été franchi et nous nous réjouissons pour les agents de ces 61 communes de Haute-Savoie !

Et les autres ?

Et bien, nous continuerons à nous mobiliser, à agir pour modifier la carte des communes bénéficiant de l’IR :

Écrivez au maire de votre commune de résidence administrative, lieu de votre travail, pour lui demander son soutien. Un courrier individuel ou collectif avec les autres enseignants de l’établissement.

Mettez-nous en copie pour le suivi, nous comptabiliserons les mairies sollicitées, elles apparaitront en orange sur la carte actualisée régulièrement,  avant de passer au vert.

Nous continuerons à porter la voix des fonctionnaires non indemnisés mais aussi à lutter pour des augmentations salariales pour tous.

Vous pouvez aussi donner du poids à notre action et signer notre pétition « les sacrifié.e.s de la fonction publique » https://sections.se-unsa.org/74/spip.php?article1019

Cet article sera envoyé au Ministère.

christophe.derycke@snep-unsa.fr

06 87 25 77 31

Vie chère en haute savoie, une avancée

Avec l’annonce sur l’Indemnité de Résidence qui serait portée à 3% du traitement indiciaire, 29.000 agents publics exerçant en haute savoie et dans le pays de gex, nous obtenons une avancée.

C’est un premier signal du gouvernement qui acte nos difficultés,mais il reste du chemin :

  • accès à l’indemnité pour tous les fonctionnaires du département,( pour nous toutes les communes devraient en bénéficier )
  • accès au logement décent et dans un lieu choisi pour tous ( ce qui encore inaccessible pour nous)
  • augmentation conséquente de la valeur du point d’indice et les pensions

L’Unsa continuera son action pour équité territoriale et pour une juste reconnaissance de nos missions.

L’Unsa 74 sera reçue jeudi 28 septembre 2023 par le Ministre et portera la parole des non-indemnisés et nos revendications sur le logement et le point d’indice.

Pour soutenir un syndicat qui revendique et qui obtient, adhérez :

https://adherent-snep-unsa.fr/adherer

Liste des communes concernées :

Allonzier-la-Caille
Ambilly
Annemasse
Archamps
Arthaz-Pont-Notre-Dame
Beaumont
Bonneville
Bossey
Chamonix-Mont-Blanc-
Chevrier
La Clusaz
Collonges-sous-Salève
Contamine-sur-Arve
Cranves-Sales
Cruseilles
Etrembrières
Faucigny
Feigères
Fillinges
Gaillard
Les Gets
Juvigny
Lucinges
Machilly
Marcellaz
Megève
Monnetier-Mornex
Morzine
Nangy
Neydens
Pers-Jussy
Présilly
Reigner-Esery
SAint-Cergues
SAint-Julien-en-Genevois
Valleiry
Veigy-Foncenex
Vétraz-Monthoux
Ville-la-Grand
Viry
Annecy
Châtel
Évian-les-Bains
Le Grand-Bornand
La Roche-sur-Foron
Rumilly
Sallanches
Samoëns
Thonon-les-Bains
Vulbens

Breaking news (comme disent nos amis d’outre manche)

Des nouvelles du front : septembre 2023

Ce printemps, le directeur d’un établissement privé relevant du ministère de l’agriculture se targuait de bientôt se voir aussi nommé directeur d’un lycée professionnel privé relevant du ministère de l’Éducation nationale. Depuis la rentrée, sans que cela soit clairement annoncé par la direction, les collègues ont la bonne surprise de voir que sa demande de nomination n’a pas été acceptée par le rectorat !

Entre temps, le snep unsa avait alerté l’employeur de la direction et le Rectorat  (voir https://eca-iseta-snep-unsa.org/interrogations-sur-le-contrat-dassociation-de-leca/ )


Une jeune collègue qui était en proie aux agissements de son directeur, homme déjà bien connu par les autorités académiques, nous a informés que son directeur appelait les établissements où elle postulait pour lui savonner la planche dans le but qu’elle ne soit prise nulle part.

Suite à un entretien avec les services du rectorat où nous l’avons assistée, elle a pu s’exprimer. Suite au questionnement des inspecteurs par nos soins  (l’UNSA est le premier syndicat des inspecteurs pédagogiques du 1er et du 2d degré) le Rectorat a eu l’occasion de disposer de tous les éléments. Finalement, elle a trouvé un nouvel établissement.

Briques du Pacte de l’Éducation nationale

ou

bric-à-brac du N’importe quoi ?

C’est l’interrogation que l’on peut se poser suite aux premiers retours que nous avons concernant l’une des mesures censée revaloriser notre profession.

Première injustice, le ministère nous demande de travailler plus pour obtenir un salaire même pas décent.

L’application de cette mesure s’est faite dans l’urgence avec souvent une présentation sommaire par des directeurs qui découvraient la charge de travail qui leur incombait.

Certains d’entre eux ont signifié sans détour qu’ils avaient le pouvoir de choisir les élus du Pacte… nouvelle injustice qui conforte le copinage !

Les missions du Pacte ne sont pas toujours acceptées par les équipes alors ces mêmes directeurs se font plus doucereux et n’hésitent pas à leur proposer de mettre en place des projets aussi farfelus que de faire de la cuisine entre collègues pour la cohésion de l’équipe ! On prétend aussi qu’il n’y aura aucun contrôle du rectorat alors on peut passer des vidéos aux élèves lors des remplacements de courte durée. Vive la pédagogie !

Des collègues se voient même pré-inscrits à une brique sans avoir rien demandé !

Que dire de l’ambiance parfois tendue entre collègues à cause de la distribution des largesses de l’Etat et des briques qui ne pourront jamais être effectuées car l’emploi du temps des élèves ne le permet pas !

Ce n’est pas grave, il faut les distribuer coûte que coûte.

Pour le SNEP-Unsa, la position est toujours la même :

NON au Pacte !!

OUI à une revalorisation sans condition.

Christophe DERYCKE

Secrétaire académique

Pour continuer sur le sujet :

https://www.snep-unsa.fr/pacte-a-tout-prix-pour-nous-c-est-non

Vie chère 74 : L’Unsa 74 reçu au ministère du Logement

Au plus proche des préoccupations quotidiennes des collègues, l’Unsa 74 a fait le constat des difficultés de logement des agents. Dans un premier temps, en assurant le suivi des personnels, puis en les invitant à s’exprimer de manières anonymes et enfin en étudiant les données publiques de différents organismes publics, privés ou associatifs.

Dans notre enquête du mois de juin 2022, 72% d’entre vous nous ont confié avoir des difficultés à vous loger :

« Lorsque je recherchais un logement en location sur le secteur de la Roche-sur-Foron (et un rayon de 20 min aux alentours), impossible de faire une seule visite malgré mes nombreuses demandes, car je ne gagnais pas assez. Les différents propriétaires m’ont dit clairement qu’ils privilégiaient les salaires suisses »

 » Je suis obligée de me loger dans un appartement de 45m2 et 1 chambre (2 ados) …. car mon salaire ne me permet pas de louer plus grand. À 35 ans, professeur des écoles, je dors sur un canapé-lit…. je trouve ma situation honteuse. »

« Les banques refusent de nous faire un prêt si on n’est pas frontalier, mots prononcés par ma conseillère de banque). Je suis dans l’obligation pour survivre alors que je suis enseignante de faire des ménages les week-ends pour subvenir aux besoins de mes enfants et je vis en HLM, mais même en HLM je dois payer 800 euros de loyer. »

« je ne peux pas obtenir de logement aidé, car certains ont des revenus plus bas et je ne peux pas obtenir de logement dans le privé, car je ne gagne pas assez »

«  Je suis contrainte de vivre en colocation »

 » Je travaillais dans les Bouches-du-Rhône auparavant, et j’avais une indemnité de résidence alors que notre loyer était inférieur à celui de Haute-Savoie! »

D’autres situations, plus rares, mais plus dramatiques nous aussi été rapportées, comme l’impossibilité de quitter son conjoint ou l’obligation de dormir dans sa voiture.

Les conséquences, en plus ce celles précitées sont nombreuses : éloignement important entre le lieu de vie et le lieu de travail, fatigue liée aux transports, coût du transport, mise en disponibilité ou démission. L’attractivité déjà faible de la fonction publique s’écroule dans de telles conditions et les postes peinent à être pourvus.

Le Snep-Unsa 74 ne pouvant en rester là a décidé de chiffrer les difficultés liées au logement.

Selon l’INSEE le revenu médian, les écarts entre les plus riches et les plus pauvres, les prix à location et à l’achat sont largement supérieurs dans notre département aux données médianes de la région ou du pays.

Selon le site spécialisé Pandaloc Annecy est la ville au loyer le plus élevé en dehors de la région parisienne.

Selon le site ecologie.gouv ( https://www.ecologie.gouv.fr/carte-des-loyers )un loyer est près de 3 fois plus élevé en Haute-Savoie que dans la Marne, 2 fois pus élevé que sur le reste de la France.

Selon L’ADIL :

  • ·         Compte tenu de l’attractivité de la Suisse et du tourisme, la population est plutôt aisée (revenu médian 26540€ contre 21930€ en France ), mais on observe des inégalités marquées et un besoin en logements abordables.
  • ·         La Haute-Savoie atteint le 2e  rang des loyers du parc privé les plus élevés (hors Île-de-France).
  • ·         Un parc locatif social en croissance, mais insuffisant. (29000 demandes de logements sociaux en 2022,+11% en un an, en hausse constante, mais seulement 5197 sont satisfaites).
  • ·          Le taux de logements sociaux est plus faible que le reste du territoire même s’il est en progression. De fortes disparités territoriales subsistent.
  • ·         Pour obtenir un logement social le revenu moyen par  UC est de 1353 euros, l’âge moyen des demandeurs est de41 ans et le délai est de 18 mois (totalement incompatible avec le système de mutation de l’EN)

Selon la FNAIM le prix d’achat moyen au mètre carré est de :

  • ·         10283 E/m² à Chamonix
  • ·         5418 E/m² à Annecy
  • ·         3793 E/m² à Thonon
  • ·         3732 E/m² à Annemasse
  • ·         3297  E/m² à Chambéry
  • ·         2877 E/m² à Grenoble

Au niveau de l’État, un parc locatif est existant, mais d’une part il est très méconnu et d’autre part aucune publicité n’est effectuée, souvent mal situé, loin des zones d’activité professionnelle, mais surtout en nombre réellement insuffisant.

  • Réservations de 20 logements en 2022 par le MENJ pour toute l’académie de Grenoble
  • Aucune réservation conventionnelle en AURA en 2022 Source : CP Logement de la CIAS d’octobre 2022
  •  Démarches obscures pour bénéficier du 5 % préfectoral, l’agent devant non seulement ouvrir un compte, mais en plus informer la personne référente de son administration (sans que celle-ci soit indiquée sur le site)

Sources : préfecture de Haute-Savoie

+ Aucune indication sur le site de l’académie

Tout ceci est donc inaccessible aux agents de l’État, loyer trop cher pour nos salaires (pour rappel, le revenu doit être 3 fois supérieur au loyer soit environ 2500 euros pour un F2), l’accession au logement social impossible vu la demande le temps d’attente et le nombre très faible d’offres en PSLA, BRS ou accession à prix maîtrisé, l’achat impossible, la situation de double résidence impensable.

Que faire ? Les rapports officiels sur l’attractivité de la fonction publique de l’OCDE, sur les perspectives salariales expriment l’urgence à agir au niveau du logement et notamment dans les zones extrêmement tendues telles que les zones frontalières.

Les élus locaux, l’association des maires de France, députés, sénateurs sont alertés et ont été rencontrés, le « Livre blanc » a été remis aux ministres. Les constats sont les mêmes :il y a urgence !

Il y a urgence à :

  •     Augmenter le nombre de logements en accès abordables à la propriété (et les rendre accessibles en priorité aux fonctionnaires) : https://www.annemasse-agglo.fr/logement-abordable ; tout en baissant le prix d’achat. 3300 euros le m² n’est pas à porter de bourse d’un agent public
  •    Renforcer l’action sociale avec une véritable amélioration de l’accès au logement soit par achat, soit par location
  •     Plafonner les prix des logements neufs
  •     Créer de logements liés à la fonction avec un loyer adapté au salaire
    • Relever le seuil des 5 % de logements réservés aux agents de l’État fixé par le Code de l’habitation et de la construction et les placer dans les secteurs à forte demande. Nous rappelons aussi que ce seuil est loin d’être atteint dans le département et que d’autres publics sont prioritaires par rapport aux agents et que la nouvelle gestion en flux compliquera encore l’accession à ses logements.
      • Récupérer du foncier de l’état, des collectivités pour construire et louer aux fonctionnaires
  •    Revoir les zonages Pinel pour les montants des APL, les plafonds de ressources (pour logement intermédiaire ou social, les aides à l’accession) cela permettrait de prendre en compte la cherté de la vie
  •   Encourager la construction neuve et accessible
  •    Encourager la location sociale et intermédiaire avec option d’achat voir ICI https://www.anil.org/votre-projet/vous-achetez-vous-construisez/achat-et-vente/accession-progressive/
  •     Créer une solution de cautionnement locatif par l’employeur

Mais la solution à tout cela est encore plus simple. Il y a urgence à revaloriser de manière conséquente et sans contreparties les salaires et pensions des agents publics, actifs ou retraités, MAIS AUSSI à indexer les indemnités sur celles de l’administration centrale, à créer des indemnités de résidence en rapport avec la réalité du terrain ainsi que des indemnités de logement.

Les premières réponses :

Le Ministère nous rappelle être bien conscient des difficultés de notre département liées au coût de la vie et qu’il se rapprochera du ministère de la Fonction publique et de l’Éducation.

Le ministère nous répond dans un premier temps sur 5 points puis reviendra vers nous par écrit pour plus de détails et d’informations chiffrées.

  1. 1.      Accession sociale : Volonté d’agir en adaptant le plafond de ressources et en mobilisant des prêts à long terme jusqu’à 80 ans.

Notre avis : Adapter le plafond de ressource est une revendication de l’UNSA, mais cette modification doit être significative.

Augmenter la durée du prêt c’est également augmenter le montant des intérêts, étendre la difficulté sur de nombreuses années. Cela peut être vu comme une solution d’urgence, mais la qualité de vie n’est pas augmentée

Notre avis : Pour l’UNSA, les différentes zones doivent être revues en incluant de nouvelles communes tout en conservant les anciennes. Ces zones doivent être élargies et revalorisées.

  • 3.      Caution locative : le ministère travaille sur le développement du dispositif VISALE https://www.visale.fr/ (caution gratuite, mais non cumulative) pour tous les jeunes de moins de 30ans

Notre avis : L’Unsa revendique une caution financée intégralement pour tous les agents par l’employeur.

  • 4.      Logement en lien avec la fonction : Une expérimentation est en cours avec les hôpitaux de Paris

Notre avis : Pour l’Unsa cela peut être une solution à court et moyen terme, mais le fonctionnaire doit être en capacité financière de devenir propriétaire. Il faut donc des mesures complémentaires pour l’accession à la propriété.

  • 5.      Logements intermédiaires : Volonté de développement de ce dispositif dans les communes chères.

Notre avis : Cela correspond à une revendication de l’UNSA à condition que le nombre de logements soit important et les prix véritablement accessibles. Ce dispositif nécessite du foncier disponible, bien rare dans notre département.

Le ministère nous dit que les autres sujets abordés ne sont pas oubliés, mais il ne nous semble pas être leur priorité.

Pour le Snep UNSA et l’UNSA 74 l’enjeu est double.

  •     Rétablir une équité territoriale en aidant plus ceux qui en ont le plus besoin.
  •    Prendre en compte le difficile accès au logement des agents publics comme un frein à l’attractivité.

Il faut aller encore plus loin dans les réponses institutionnelles. Pour cela nous demandons des compensations fortes et à la hauteur des réalités de terrain pour permettre aux agents publics haut-savoyards de se loger dignement :  augmentation des salaires et des pensions, augmentation des indemnités de résidence et création d’indemnités de logement.

S’il est plus difficile de militer que de se résigner, au Snep-Unsa nous continuerons à militer encore et encore, pour défendre les intérêts de la profession

Promotion à la classe exceptionnelle

Si vous relevez des ECR (échelle de rémunération) des agrégés, certifiés, PLP, P.EPS

Le Rectorat publie sa circulaire à la suite de la publication par le ministère de la circulaire nationale.

Il n’est plus nécessaire de déposer un acte de candidature pour le 1er vivier (tout comme pour le 2d vivier)

Nous vous conseillons de remplir de manière précise via I-Professionnel (votre CV) entre le 11 et le 19 mai, voir tutoriel en bas de page.

Du 2 au 9 juin : Les directeurs d’établissement et les inspecteurs saisissent les avis sur les dossiers des candidats au titre des deux viviers :
Un avis littéral est demandé.

La rectrice porte les appréciations sur les promouvables : du 12 juin au 14 juin 2023

27 juin 2023 : La CCMA examine les tableaux d’avancement à la classe exceptionnelle (hors agrégés)

Ce même 27 juin, le rectorat remonte les dossiers proposés au ministère pour la campagne classe exceptionnelle des professeurs agrégés.

Barème :

    Promotion à l’ECR des chaires supérieures – 2023

    Vous trouverez ci-dessous le lien pour accéder à la circulaire académique relative à la préparation de la liste d’aptitude d’accès à l’échelle de rémunération des chaires supérieures.

    Conditions :

    • être en activité l’année au titre de laquelle le tableau d’avancement est établi ou bénéficier de l’un des congés entrant dans la définition de la position d’activité des agents titulaires de l’Etat (congé de maladie ordinaire, de longue maladie ou de longue durée, congé de maternité, de paternité ou pour adoption, congé de formation professionnelle, congé d’accompagnement d’une personne en fin de vie, congé de présence parentale, etc.) ;
    • bénéficier de l’échelle de rémunération de professeur agrégé hors classe ou avoir atteint le 6ème échelon de l’échelle de rémunération de professeur agrégé de classe normale au 1er septembre 2023 (date prévue par l’article 3 du décret modifié n°68-503 du 30 mai 1968) ;
    • avoir assuré, pendant deux années scolaires, au moins 5 heures hebdomadaires d’enseignement dans une classe préparatoire aux grandes écoles.

    La préparation de l’avancement par liste d’aptitude des chaires supérieures se fait uniquement par une procédure manuscrite. 

    Le dossier complété doit être envoyé par voie hiérarchique à la DEP pour le 16 mai 2023

    Faire suivre votre demande