Se soumettre à la loi

Jeudi 30 novembre, Thierry Lambert, élu CCMA et Marc Durieux, Unsa Education m’ont accompagné auprès des services du rectorat : cabinet de la Rectrice, direction des ressources humaines et division de l’enseignement privé.

Au cours de nos échanges, nous avons abordé de nombreux points, notamment en nous appuyant sur le sondage réalisé auprès de nos adhérents et de leurs précieux commentaires.

Nous avons signalé aux services du rectorat que de nombreuses directions ne respectent pas l’obligation de la présence des symboles de la République (drapeaux, Déclaration des droits de l’homme et du citoyens) comme cela est prévu par l’article L.111-1-1 du Code de l’Education. Pourquoi cette attitude de directions d’établissements sous contrat avec l’Etat ? Ces établissements profitent pourtant de l’argent et des enseignants de l’Etat !

La réponse des autorités du rectorat est sans ambiguïté à ce sujet : « les établissements doivent se soumettre à la loi ». Un rappel à la loi doit être effectué par les services du rectorat.

Si d’ici fin janvier la loi n’est pas appliquée, n’hésitez pas à nous le faire savoir.

Nous avons également signalé que de nombreux enseignants du secondaire n’avaient pas été informés de la journée de formation sur la laïcité du mercredi 29 novembre par leur direction. Le rectorat a reconnu que cela était anormal.

En ce qui concerne les formations de Formiris, nous nous sommes faits l’écho des remontées des collègues adhérents qui pointent très souvent que les formations ne correspondent pas à leurs attentes tant sur le contenu que sur la forme. Nous avons demandé l’évaluation de ces formations Formiris comme cela est prévu par la convention passées entre le rectorat et l’organisme formateur. Nos interlocuteurs ont compris nos demandent et disent vouloir travailler sur ce sujet.

Une majorité d’adhérents nous a signalé l’opacité dans l’attribution des briques du Pacte. Nous avons aussi pointé des abus et la mauvaise ambiance qui peut naître dans certaines équipes. Théoriquement un tableau d’affichage devraient signaler les missions des briques et leurs objectifs sans forcément nommer les collègues. C’est ce qui se fait dans les établissements publics.

Pour pouvoir vous servir au mieux, nous avons rappeler que le rectorat a été condamné par le Tribunal Administratif car il ne nous communique pas certains documents administratifs. Nous avons relancé une nouvelle procédure car nous attendons toujours ces documents.

Thierry Lambert a pu aborder le fonctionnement des CCMA et demander l’application des règles établies par l’Administration.

Nous avons également évoqué les pré-prérentrées qui semblent devenir une habitude. Celles-ci ne peuvent se faire que s’il y a un réel objectif et en échange d’un jour de récupération pour les agents.

Nous avons enfin terminé cette réunion en demandant plus d’humanité dans certaines relations entre le rectorat et ses agents, notamment pour les départs à la retraite.

Christophe Derycke

Secrétaire académique du Snep-Unsa

Journée d’étude académique, « Laïcité, altérité et fraternité »

Le Rectorat invite les personnels de l’académie, le mercredi 29 novembre sur un thème d’actualité, en mélangeant des interventions et des temps d’échanges avec la salle

Pour s’inscrire, écrire à eavr@ac-grenoble.fr

Puis demander à son directeur un ordre de mission.

Voir programme ci-dessous :

« Allez, allez, sus au croulant »

Lorsque je pense à la politique mise en place par le ministère de l’Education nationale dans notre Start-up nation, je pense bien malgré moi à cette nouvelle de Dino Buzzati, « Chasseurs de vieux », que je fis étudier bien des fois à mes élèves. En effet, il semble que « L’âge est un crime ».

Depuis quelques années, des stratégies sont mises en place pour attirer les jeunes, susciter des vocations d’enseignants à grand renfort de publicités. La dernière s’appelle « la prime de pouvoir d’achat ». Elle permet aux plus jeunes collègues d’obtenir une prime exceptionnelle sur le salaire du mois d’octobre. Plus vous avez d’ancienneté, plus la prime fond comme neige au soleil, et si nos dirigeants vous considèrent trop payés (quel humour!) ou trop expérimentés, vous n’avez droit à rien !

Les seules véritables hausses salariales des professeurs de l’Education nationale n’avaient été à destination que des professeurs entrant dans le métier. Pour les autres, rien. Il est même question de perte de pouvoir d’achat pour les vieux.

La stratégie de notre ministère s’apparente à celle des opérateurs téléphoniques. Allécher de futurs clients avec des offres promotionnelles dont on écarte les plus fidèles clients.

Alors quel avenir dans le monde de l’Education nationale ?

Au SNEP-Unsa, nous ne réclamons pas « un pognon de dingue », seulement une augmentation de la valeur du point d’indice pour une juste rémunération de tous et le statut de fonctionnaire pour permettre une évolution de carrière vers d’autres métiers de notre ministère ou vers d’autres ministères.

Christophe Derycke

Secrétaire académique du SNEP-Unsa Grenoble

Et maintenant ? L’indemnité de résidence pour tous !!!

Depuis des années, nous portons cette juste revendication. Un premier pas a été franchi et nous nous réjouissons pour les agents de ces 61 communes de Haute-Savoie !

Et les autres ?

Et bien, nous continuerons à nous mobiliser, à agir pour modifier la carte des communes bénéficiant de l’IR :

Écrivez au maire de votre commune de résidence administrative, lieu de votre travail, pour lui demander son soutien. Un courrier individuel ou collectif avec les autres enseignants de l’établissement.

Mettez-nous en copie pour le suivi, nous comptabiliserons les mairies sollicitées, elles apparaitront en orange sur la carte actualisée régulièrement,  avant de passer au vert.

Nous continuerons à porter la voix des fonctionnaires non indemnisés mais aussi à lutter pour des augmentations salariales pour tous.

Vous pouvez aussi donner du poids à notre action et signer notre pétition « les sacrifié.e.s de la fonction publique » https://sections.se-unsa.org/74/spip.php?article1019

Cet article sera envoyé au Ministère.

christophe.derycke@snep-unsa.fr

06 87 25 77 31

Vie chère en haute savoie, une avancée

Avec l’annonce sur l’Indemnité de Résidence qui serait portée à 3% du traitement indiciaire, 29.000 agents publics exerçant en haute savoie et dans le pays de gex, nous obtenons une avancée.

C’est un premier signal du gouvernement qui acte nos difficultés,mais il reste du chemin :

  • accès à l’indemnité pour tous les fonctionnaires du département,( pour nous toutes les communes devraient en bénéficier )
  • accès au logement décent et dans un lieu choisi pour tous ( ce qui encore inaccessible pour nous)
  • augmentation conséquente de la valeur du point d’indice et les pensions

L’Unsa continuera son action pour équité territoriale et pour une juste reconnaissance de nos missions.

L’Unsa 74 sera reçue jeudi 28 septembre 2023 par le Ministre et portera la parole des non-indemnisés et nos revendications sur le logement et le point d’indice.

Pour soutenir un syndicat qui revendique et qui obtient, adhérez :

https://adherent-snep-unsa.fr/adherer

Liste des communes concernées :

Allonzier-la-Caille
Ambilly
Annemasse
Archamps
Arthaz-Pont-Notre-Dame
Beaumont
Bonneville
Bossey
Chamonix-Mont-Blanc-
Chevrier
La Clusaz
Collonges-sous-Salève
Contamine-sur-Arve
Cranves-Sales
Cruseilles
Etrembrières
Faucigny
Feigères
Fillinges
Gaillard
Les Gets
Juvigny
Lucinges
Machilly
Marcellaz
Megève
Monnetier-Mornex
Morzine
Nangy
Neydens
Pers-Jussy
Présilly
Reigner-Esery
SAint-Cergues
SAint-Julien-en-Genevois
Valleiry
Veigy-Foncenex
Vétraz-Monthoux
Ville-la-Grand
Viry
Annecy
Châtel
Évian-les-Bains
Le Grand-Bornand
La Roche-sur-Foron
Rumilly
Sallanches
Samoëns
Thonon-les-Bains
Vulbens

Breaking news (comme disent nos amis d’outre manche)

Des nouvelles du front : septembre 2023

Ce printemps, le directeur d’un établissement privé relevant du ministère de l’agriculture se targuait de bientôt se voir aussi nommé directeur d’un lycée professionnel privé relevant du ministère de l’Éducation nationale. Depuis la rentrée, sans que cela soit clairement annoncé par la direction, les collègues ont la bonne surprise de voir que sa demande de nomination n’a pas été acceptée par le rectorat !

Entre temps, le snep unsa avait alerté l’employeur de la direction et le Rectorat  (voir https://eca-iseta-snep-unsa.org/interrogations-sur-le-contrat-dassociation-de-leca/ )


Une jeune collègue qui était en proie aux agissements de son directeur, homme déjà bien connu par les autorités académiques, nous a informés que son directeur appelait les établissements où elle postulait pour lui savonner la planche dans le but qu’elle ne soit prise nulle part.

Suite à un entretien avec les services du rectorat où nous l’avons assistée, elle a pu s’exprimer. Suite au questionnement des inspecteurs par nos soins  (l’UNSA est le premier syndicat des inspecteurs pédagogiques du 1er et du 2d degré) le Rectorat a eu l’occasion de disposer de tous les éléments. Finalement, elle a trouvé un nouvel établissement.

Briques du Pacte de l’Éducation nationale

ou

bric-à-brac du N’importe quoi ?

C’est l’interrogation que l’on peut se poser suite aux premiers retours que nous avons concernant l’une des mesures censée revaloriser notre profession.

Première injustice, le ministère nous demande de travailler plus pour obtenir un salaire même pas décent.

L’application de cette mesure s’est faite dans l’urgence avec souvent une présentation sommaire par des directeurs qui découvraient la charge de travail qui leur incombait.

Certains d’entre eux ont signifié sans détour qu’ils avaient le pouvoir de choisir les élus du Pacte… nouvelle injustice qui conforte le copinage !

Les missions du Pacte ne sont pas toujours acceptées par les équipes alors ces mêmes directeurs se font plus doucereux et n’hésitent pas à leur proposer de mettre en place des projets aussi farfelus que de faire de la cuisine entre collègues pour la cohésion de l’équipe ! On prétend aussi qu’il n’y aura aucun contrôle du rectorat alors on peut passer des vidéos aux élèves lors des remplacements de courte durée. Vive la pédagogie !

Des collègues se voient même pré-inscrits à une brique sans avoir rien demandé !

Que dire de l’ambiance parfois tendue entre collègues à cause de la distribution des largesses de l’Etat et des briques qui ne pourront jamais être effectuées car l’emploi du temps des élèves ne le permet pas !

Ce n’est pas grave, il faut les distribuer coûte que coûte.

Pour le SNEP-Unsa, la position est toujours la même :

NON au Pacte !!

OUI à une revalorisation sans condition.

Christophe DERYCKE

Secrétaire académique

Pour continuer sur le sujet :

https://www.snep-unsa.fr/pacte-a-tout-prix-pour-nous-c-est-non

Vie chère 74 : L’Unsa 74 reçu au ministère du Logement

Au plus proche des préoccupations quotidiennes des collègues, l’Unsa 74 a fait le constat des difficultés de logement des agents. Dans un premier temps, en assurant le suivi des personnels, puis en les invitant à s’exprimer de manières anonymes et enfin en étudiant les données publiques de différents organismes publics, privés ou associatifs.

Dans notre enquête du mois de juin 2022, 72% d’entre vous nous ont confié avoir des difficultés à vous loger :

« Lorsque je recherchais un logement en location sur le secteur de la Roche-sur-Foron (et un rayon de 20 min aux alentours), impossible de faire une seule visite malgré mes nombreuses demandes, car je ne gagnais pas assez. Les différents propriétaires m’ont dit clairement qu’ils privilégiaient les salaires suisses »

 » Je suis obligée de me loger dans un appartement de 45m2 et 1 chambre (2 ados) …. car mon salaire ne me permet pas de louer plus grand. À 35 ans, professeur des écoles, je dors sur un canapé-lit…. je trouve ma situation honteuse. »

« Les banques refusent de nous faire un prêt si on n’est pas frontalier, mots prononcés par ma conseillère de banque). Je suis dans l’obligation pour survivre alors que je suis enseignante de faire des ménages les week-ends pour subvenir aux besoins de mes enfants et je vis en HLM, mais même en HLM je dois payer 800 euros de loyer. »

« je ne peux pas obtenir de logement aidé, car certains ont des revenus plus bas et je ne peux pas obtenir de logement dans le privé, car je ne gagne pas assez »

«  Je suis contrainte de vivre en colocation »

 » Je travaillais dans les Bouches-du-Rhône auparavant, et j’avais une indemnité de résidence alors que notre loyer était inférieur à celui de Haute-Savoie! »

D’autres situations, plus rares, mais plus dramatiques nous aussi été rapportées, comme l’impossibilité de quitter son conjoint ou l’obligation de dormir dans sa voiture.

Les conséquences, en plus ce celles précitées sont nombreuses : éloignement important entre le lieu de vie et le lieu de travail, fatigue liée aux transports, coût du transport, mise en disponibilité ou démission. L’attractivité déjà faible de la fonction publique s’écroule dans de telles conditions et les postes peinent à être pourvus.

Le Snep-Unsa 74 ne pouvant en rester là a décidé de chiffrer les difficultés liées au logement.

Selon l’INSEE le revenu médian, les écarts entre les plus riches et les plus pauvres, les prix à location et à l’achat sont largement supérieurs dans notre département aux données médianes de la région ou du pays.

Selon le site spécialisé Pandaloc Annecy est la ville au loyer le plus élevé en dehors de la région parisienne.

Selon le site ecologie.gouv ( https://www.ecologie.gouv.fr/carte-des-loyers )un loyer est près de 3 fois plus élevé en Haute-Savoie que dans la Marne, 2 fois pus élevé que sur le reste de la France.

Selon L’ADIL :

  • ·         Compte tenu de l’attractivité de la Suisse et du tourisme, la population est plutôt aisée (revenu médian 26540€ contre 21930€ en France ), mais on observe des inégalités marquées et un besoin en logements abordables.
  • ·         La Haute-Savoie atteint le 2e  rang des loyers du parc privé les plus élevés (hors Île-de-France).
  • ·         Un parc locatif social en croissance, mais insuffisant. (29000 demandes de logements sociaux en 2022,+11% en un an, en hausse constante, mais seulement 5197 sont satisfaites).
  • ·          Le taux de logements sociaux est plus faible que le reste du territoire même s’il est en progression. De fortes disparités territoriales subsistent.
  • ·         Pour obtenir un logement social le revenu moyen par  UC est de 1353 euros, l’âge moyen des demandeurs est de41 ans et le délai est de 18 mois (totalement incompatible avec le système de mutation de l’EN)

Selon la FNAIM le prix d’achat moyen au mètre carré est de :

  • ·         10283 E/m² à Chamonix
  • ·         5418 E/m² à Annecy
  • ·         3793 E/m² à Thonon
  • ·         3732 E/m² à Annemasse
  • ·         3297  E/m² à Chambéry
  • ·         2877 E/m² à Grenoble

Au niveau de l’État, un parc locatif est existant, mais d’une part il est très méconnu et d’autre part aucune publicité n’est effectuée, souvent mal situé, loin des zones d’activité professionnelle, mais surtout en nombre réellement insuffisant.

  • Réservations de 20 logements en 2022 par le MENJ pour toute l’académie de Grenoble
  • Aucune réservation conventionnelle en AURA en 2022 Source : CP Logement de la CIAS d’octobre 2022
  •  Démarches obscures pour bénéficier du 5 % préfectoral, l’agent devant non seulement ouvrir un compte, mais en plus informer la personne référente de son administration (sans que celle-ci soit indiquée sur le site)

Sources : préfecture de Haute-Savoie

+ Aucune indication sur le site de l’académie

Tout ceci est donc inaccessible aux agents de l’État, loyer trop cher pour nos salaires (pour rappel, le revenu doit être 3 fois supérieur au loyer soit environ 2500 euros pour un F2), l’accession au logement social impossible vu la demande le temps d’attente et le nombre très faible d’offres en PSLA, BRS ou accession à prix maîtrisé, l’achat impossible, la situation de double résidence impensable.

Que faire ? Les rapports officiels sur l’attractivité de la fonction publique de l’OCDE, sur les perspectives salariales expriment l’urgence à agir au niveau du logement et notamment dans les zones extrêmement tendues telles que les zones frontalières.

Les élus locaux, l’association des maires de France, députés, sénateurs sont alertés et ont été rencontrés, le « Livre blanc » a été remis aux ministres. Les constats sont les mêmes :il y a urgence !

Il y a urgence à :

  •     Augmenter le nombre de logements en accès abordables à la propriété (et les rendre accessibles en priorité aux fonctionnaires) : https://www.annemasse-agglo.fr/logement-abordable ; tout en baissant le prix d’achat. 3300 euros le m² n’est pas à porter de bourse d’un agent public
  •    Renforcer l’action sociale avec une véritable amélioration de l’accès au logement soit par achat, soit par location
  •     Plafonner les prix des logements neufs
  •     Créer de logements liés à la fonction avec un loyer adapté au salaire
    • Relever le seuil des 5 % de logements réservés aux agents de l’État fixé par le Code de l’habitation et de la construction et les placer dans les secteurs à forte demande. Nous rappelons aussi que ce seuil est loin d’être atteint dans le département et que d’autres publics sont prioritaires par rapport aux agents et que la nouvelle gestion en flux compliquera encore l’accession à ses logements.
      • Récupérer du foncier de l’état, des collectivités pour construire et louer aux fonctionnaires
  •    Revoir les zonages Pinel pour les montants des APL, les plafonds de ressources (pour logement intermédiaire ou social, les aides à l’accession) cela permettrait de prendre en compte la cherté de la vie
  •   Encourager la construction neuve et accessible
  •    Encourager la location sociale et intermédiaire avec option d’achat voir ICI https://www.anil.org/votre-projet/vous-achetez-vous-construisez/achat-et-vente/accession-progressive/
  •     Créer une solution de cautionnement locatif par l’employeur

Mais la solution à tout cela est encore plus simple. Il y a urgence à revaloriser de manière conséquente et sans contreparties les salaires et pensions des agents publics, actifs ou retraités, MAIS AUSSI à indexer les indemnités sur celles de l’administration centrale, à créer des indemnités de résidence en rapport avec la réalité du terrain ainsi que des indemnités de logement.

Les premières réponses :

Le Ministère nous rappelle être bien conscient des difficultés de notre département liées au coût de la vie et qu’il se rapprochera du ministère de la Fonction publique et de l’Éducation.

Le ministère nous répond dans un premier temps sur 5 points puis reviendra vers nous par écrit pour plus de détails et d’informations chiffrées.

  1. 1.      Accession sociale : Volonté d’agir en adaptant le plafond de ressources et en mobilisant des prêts à long terme jusqu’à 80 ans.

Notre avis : Adapter le plafond de ressource est une revendication de l’UNSA, mais cette modification doit être significative.

Augmenter la durée du prêt c’est également augmenter le montant des intérêts, étendre la difficulté sur de nombreuses années. Cela peut être vu comme une solution d’urgence, mais la qualité de vie n’est pas augmentée

Notre avis : Pour l’UNSA, les différentes zones doivent être revues en incluant de nouvelles communes tout en conservant les anciennes. Ces zones doivent être élargies et revalorisées.

  • 3.      Caution locative : le ministère travaille sur le développement du dispositif VISALE https://www.visale.fr/ (caution gratuite, mais non cumulative) pour tous les jeunes de moins de 30ans

Notre avis : L’Unsa revendique une caution financée intégralement pour tous les agents par l’employeur.

  • 4.      Logement en lien avec la fonction : Une expérimentation est en cours avec les hôpitaux de Paris

Notre avis : Pour l’Unsa cela peut être une solution à court et moyen terme, mais le fonctionnaire doit être en capacité financière de devenir propriétaire. Il faut donc des mesures complémentaires pour l’accession à la propriété.

  • 5.      Logements intermédiaires : Volonté de développement de ce dispositif dans les communes chères.

Notre avis : Cela correspond à une revendication de l’UNSA à condition que le nombre de logements soit important et les prix véritablement accessibles. Ce dispositif nécessite du foncier disponible, bien rare dans notre département.

Le ministère nous dit que les autres sujets abordés ne sont pas oubliés, mais il ne nous semble pas être leur priorité.

Pour le Snep UNSA et l’UNSA 74 l’enjeu est double.

  •     Rétablir une équité territoriale en aidant plus ceux qui en ont le plus besoin.
  •    Prendre en compte le difficile accès au logement des agents publics comme un frein à l’attractivité.

Il faut aller encore plus loin dans les réponses institutionnelles. Pour cela nous demandons des compensations fortes et à la hauteur des réalités de terrain pour permettre aux agents publics haut-savoyards de se loger dignement :  augmentation des salaires et des pensions, augmentation des indemnités de résidence et création d’indemnités de logement.

S’il est plus difficile de militer que de se résigner, au Snep-Unsa nous continuerons à militer encore et encore, pour défendre les intérêts de la profession

Formulaire de suivi Classe Exceptionnelle

Pour que votre situation individuelle soit suivie par nos élu.es CCMA, ce formulaire est à votre disposition

    Promotion à la classe exceptionnelle

    Si vous relevez des ECR (échelle de rémunération) des agrégés, certifiés, PLP, P.EPS

    Le Rectorat publie sa circulaire à la suite de la publication par le ministère de la circulaire nationale.

    Il n’est plus nécessaire de déposer un acte de candidature pour le 1er vivier (tout comme pour le 2d vivier)

    Nous vous conseillons de remplir de manière précise via I-Professionnel (votre CV) entre le 11 et le 19 mai, voir tutoriel en bas de page.

    Du 2 au 9 juin : Les directeurs d’établissement et les inspecteurs saisissent les avis sur les dossiers des candidats au titre des deux viviers :
    Un avis littéral est demandé.

    La rectrice porte les appréciations sur les promouvables : du 12 juin au 14 juin 2023

    27 juin 2023 : La CCMA examine les tableaux d’avancement à la classe exceptionnelle (hors agrégés)

    Ce même 27 juin, le rectorat remonte les dossiers proposés au ministère pour la campagne classe exceptionnelle des professeurs agrégés.

    Barème :