Conférence de presse


Ce vendredi 16mai, j’ai accompagné le secrétaire national du SNEP-UNSA, Franck Pécot, pour une conférence de presse à Paris sur les dérives dans les établissements privés sous contrat d’association avec l’État.

Après avoir rendu hommage aux victimes de Bétharram et affirmé notre soutien à Françoise Gullung, nous avons pu devant la presse nationale préciser le « flou » entretenu autour du caractère propre des établissements et de ses dérives.

En ce qui concerne notre académie, nous avons pu grâce à des exemples précis expliquer le contexte d’omerta imposé aux équipes concernant des affaires de pédophilie.

Ensuite, nous avons dénoncé la « gestion » des élèves par les DDEC et le SGEC. Pourquoi ne pas utiliser le dispositif Phare et le remplacer par le plan Boussole ? Pourquoi demander aux équipes de transmettre les informations aux DDEC ? Les procédures mises en place par l’Education nationale ne seraient-elles pas efficaces ? Pourquoi faire participer les élèves aux rencontres de l’UGSEL et non à celles de l’UNSS qui permettraient des rencontres entre tous les enfants ?

Le séparatisme se poursuit parfois avec des directeurs qui refusent d’appliquer les symboles de la République sur leurs établissements ou en imposant des moments de pastorale hors cadre réglementaire.

Les structures parallèles peuvent aussi être un moyen de pression sur les enseignants via le mouvement de l’emploi, la fermeture ou l’ouverture de classes au sein d’instances non reconnues par l’État et enfin par une mixité élèves/apprentis imposée à certains collègues à titre bénévole, là aussi hors cadre réglementaire.

Enfin, l’attitude d’une DSDEN qui a sous-traité la détresse d’une agente de l’Education nationale à la DDEC a aussi été abordé. Pourquoi notre syndicat a-t-il dû ester en justice entre 2022 et 2024 pour obtenir du rectorat des informations sur les moyens des établissements alors que ces informations peuvent normalement être communiquées à tous les citoyens !

Il nous a été possible de conclure en donnant des pistes pour éviter les dérives :

– que les élèves du privé dépendent des mêmes instances que celles des élèves du public,

– que les directeurs passent la même formation que leurs homologues du public,

– que le mouvement de l’emploi soit géré uniquement par les rectorats,

– que le statut de fonctionnaire soit accordé à tous les enseignants pour qu’ils puissent postuler dans des établissements public ou obtenir une reconversion professionnelle

Christophe Derycke, Secrétaire académique

Suppléant en CDI ? Voilà le nouveau dispositif d’affectation pour la rentrée 2025

Le Rectorat met en place un nouveau dispositif d’affectation pour les suppléants bénéficiant d’un CDI.

(rappel, avoir un CDI ne garantie pas un emploi dans un établissement, chaque année, il faut postuler sur les emplois libres).

Il faudra, pour le maitre délégué en CDI (=suppléant en cdi) :

  1. postuler via COLIBRI sur une ou des zones géographiques entre le 18 mai et le 25 mai,
  2. la CCMA du 3 juillet orientera une affectation (le directeur peut refuser), 15 jours après, soit le 18 juillet, vous aurez de grandes chances de connaitre votre future affectation pour la rentrée 2025.