Ce lundi 30 juin 2025, nos élus CCMA, Isabelle Sanzone et Thierry Lambert, m’ont accompagné au rectorat de Grenoble pour rencontrer Monsieur le Recteur Philippe Dulbecco et Madame la Secrétaire générale Caroline Vayrou.
Au cours de cette rencontre, nous avons commencé par présenter les spécificités de notre syndicat : la défense des valeurs de la République, la demande de fonctionnarisation des agents pour leur permettre une meilleure évolution de carrière et mieux les protéger. En ce qui concerne les actions académiques, nous sommes très attachés au respect du Code de l’Education et au retour du rectorat au centre de la gestion des agents et de la carte scolaire pour les établissements sous contrat.
Nous avons, avec des documents à l’appui, dénoncé les ambiguïtés liées au mouvement parallèle de l’emploi : confusions entre le rectorat et des organisations catholiques parmi les agents, mais aussi les pressions exercées sur certains d’entre nous.
En ce qui concerne la formation des agents, nous avons demandé à profiter beaucoup plus du Plan académique de formation car celui-ci est dispensé par des personnes titulaire du CAFFA et cadré par les IEN et les IPR. Nous souhaitons que les convocations émanent du rectorat. Nous avons aussi dénoncé des formations discutables, imposées lors de journées pédagogiques.
Nous avons aussi sollicité une plus grande protection des agents en les informant sur la protection fonctionnelle et une meilleure accessibilité aux médecins conseils. Nous avons également regretté que la santé des agents soit parfois sous traitées aux DDEC. C’est à notre employeur de s’occuper de nous. L’État est aussi l’employeur des directeurs du premier degré. Il a donc un droit de contrôle sur eux. Nous avons une nouvelle fois remis en cause le « fichage » d’agents de l’Etat par une organisation non gouvernementale.
Ensuite, nous avons demandé où en était la convention qui doit cadrer la mise en place de la mixité apprentis et élèves dans les établissements.
La situation des maîtres délégués a aussi été abordée. Des groupes de travail à ce sujet commence fin août. Se pose la question de la rétroactivité de la reclassification.
Pour ce qui est de la carte scolaire, il a été demandé à ce que les ouvertures et les fermetures des classes des établissements sous contrat avec l’État soient discutées lors des CDEN en prenant en compte les besoins scolaires reconnus.
Enfin, nous avons dénoncé le non respect du Code de l’Education et des valeurs de la République dans certains établissements.
Cet échange qui s’est fait dans un climat constructif a été très dense par les sujets abordés. Nous devons nous revoir cet automne pour continuer à travailler sur la situation des agents dans les établissements privés.
Christophe DERYCKE
Secrétaire académique Snep-Unsa Grenoble