Le beurre, l’argent du beurre et…les dindons de la farce

Ou comprendre ce qui se joue pour notre prévoyance

Actuellement, tous les établissements privés sous contrat d’association avec l’État doivent souscrire une prévoyance pour leurs enseignants de l’Éducation nationale. Cette prévoyance, financée par nous et par les établissements scolaires, nous est très favorable puisque nous pouvons bénéficier d’un complément de revenu qui atteint 95 % du traitement net lorsque pour un arrêt maladie (CMO, CLM, CLD) nous arrivons en fin de droit. Cette prévoyance met aussi en place un capital décès.

Cette convention a été dénoncée par les représentants des établissements : la CEPNL et la FFNEAP (agricole).

Un des arguments avancés par des directeurs pour dénoncer cette convention est que nous ne sommes pas leurs employés et qu’ils n’ont donc pas à cotiser pour nous, agent de la fonction publique. Cet argument semble logique mais il ne faut pas oublier que 75% du budget des établissements vient de la puissance publique !  Autrement dit des impôts de tous les français, donc à priori pour tous les élèves de France, sans distinctions.

Si les président d’ogec et les directeurs ne veulent plus participer à notre prévoyance, pourquoi pourraient-ils toujours intervenir dans le mouvement de l’emploi et la formation de ceux qui ne sont pas leurs employés ?

Chiche, on coupe tout et on est alignés sur le régime général des fonctionnaires ?!

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