Le cul entre deux chaises

Si je vous écris cet article, c’est parce que nous recevons parfois des jérémiades, via notre messagerie professionnelle, d’adeptes de cette pratique.

En effet, des syndicats nous alertent sur la possible remise en cause de notre prévoyance. C’est vraie que cette prévoyance est utile. Mais pourquoi nous l’avons ? Parce que nous avons un statut pourri de contractuels même si nous avons le concours ! Ainsi notre statut fait de nous des agents de la fonction publique mais nous cotisons pour la retraite sur 25 ans au lieu des six derniers mois, nous n’avons pas la sécurité de l’emploi, notre évolution de carrière est réduite à néant à moins de démissionner, nous n’avons pas le droit à toutes les formations du rectorat… Bref, c’est pas terrible.

Par contre, ce statut offre un immense avantage à certains : près de 275 équivalents temps pleins de décharges syndicales. Pour quoi faire ? Pour garder ce statut bâtard qui ne nous déclasse par rapport à nos collègues fonctionnaires ?!

Alors plutôt que de se battre pour avoir le cul assis entre la chaise du privé noyautée par du lobbying et celle du public, il serait temps de se battre pour que nous soyons confortablement installés uniquement sur celle du public en devenant fonctionnaires.

Si vous aussi vous préférez devenir fonctionnaire plutôt que de subir notre sous statut, rejoignez le SNEP-UNSA, un syndicat réellement indépendant qui œuvre uniquement pour vous !

Christophe Derycke

Secrétaire académique Snep-Unsa Grenoble

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