Mixité élèves-apprentis : contraintes pédagogiques, organisationnelles et bénévolat

L’apprentissage est à nouveau mise en avant par le gouvernement pour les établissements publics (Greta, UFA, EPLE) comme un remède miracle pour l’enseignement professionnel.

Dans les établissements publics, des conventions sont signées afin de cadrer le dispositif et rémunérer convenablement les enseignants.

Pour les établissements privés sous contrat, malgré l’absence de conventions, des organisations confessionnelles se sont empressées de suivre. Avec pour porte-parole l’association SGEC, la Fep-Cfdt, le Snec-Cftc, le Spelc, le Snceel, l’Unetp appellent à la mise en place de l’alternance et de la mixité des publics , lire ICI

Le Snep UNSA est opposé à la mixité des « apprenants » (élèves sous statut scolaire et apprentis sous statut privé dans la même classe), il exige le respect du statut des Professeurs de lycée professionnel. Comment pourrions-nous valider le bénévolat imposé et les complications dans la gestion et le suivi des élèves et des apprentis dont les capacités, motivations, rythme de formation sont bien différents ?

lire ICI et ICI

Qu’en est-il des responsabilités des uns et des autres en cas de problèmes ?

Le Ministère s’est positionné sur la question de la mixité des « apprenants » (nouveau nom pour gommer les différences entre un élève et un salarié à moitié scolarisé en UFA, CFA) lire ICI

Nous continuons d’interpeller la Rectrice afin de défendre les intérêts de professeurs auxquels des directions imposent, au mépris du droit du travail, une situation ubuesque.

Laisser un commentaire